Notre séjour en Tanzanie

 

Ségo et moi arrivons de Namibie, un pays à faible densité démographique. Nous voilà alors projetées en pleine nuit et en plein centre-ville de Dar Es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie.

Nos premières impressions ? Il y a des gens, plein, partout ! On prend un bain de foule depuis la voiture et nous voilà tout excitées à la vue de la streetfood qui nous a tant manqué (oui, en Namibie, ça n’existe pas en dehors de Windhoek) !

Pour être sincères, nous avons l’impression d’être en Inde et ça nous fait sourire gaiement 😊 La population en nombre, la streetfood, les tuktuks, la vente et l’étalage de fruits et légumes dans les rues, la saleté avec des déchets partout, les hommes habillés en rose, etc…

Nous tenons d’ores et déjà à remercier Nassor qui nous a accueilli comme si nous étions de sa famille. Il nous a logées plusieurs jours puisque notre voyage en Tanzanie est un peu spécial… nous avons invité nos mamans respectives 😊 Et nous avons tellement accroché avec Nassor qu’il nous a rejoint à Zanzibar.

Son petit frère Mustafa nous a également adoptées et s’est adapté très vite à l’épilation électronique 😉

 

Conseils pour les backpackers qui prévoient de venir à Dar Es Salam

–          Ayez un contact couchsurfing ne serait-ce que pour vous donner des conseils ; ici, les transports, c’est la jungle !

–          Les prix des bus dépendent de ta couleur de peau : sans Nassor, on aurait payé le triple plusieurs fois ;

–          Il y a 2 sortes de bus : un bleu, pour 650 shillings, qui a une voie de circulation privilégiée (et n’est donc pas soumis aux aléas du trafic) et les daladalas pour les locaux (à essayer, c’est un moment unique : les sièges sont minuscules, tout le monde se bouscule pour entrer et sortir, il n’y a pas de pitié ici ! 😉

–          Les tuktuks sont 5 fois plus chers que les daladalas,

–          La Tanzanie étant un pays à moitié musulman et à moitié chrétien, certaines personnes ne veulent pas être prises en photo (respectez les libertés individuelles de chacun 😉)

 

Ce qui peut être surprenant en Tanzanie

  • La chaleur étouffante surtout à Dar es Salaam (c’est comme un orage qui n’éclate jamais 😉) et le fait que les gens ont deux pantalons sur eux (le premier est grand ouvert et on se demande pourquoi au début…jusqu’à ce qu’on comprenne qu’il y en a un autre en-dessous (ouf !) ;
  • Il n’y a pas de fenêtre aux maisons mais uniquement des moustiquaires ;
  • Le franc-parler des Tanzaniens : Ils demandent ouvertement dans le bus ou dans la rue si Nassor est marié à l’une de nous ou avec les deux ; Les Tanzaniens et Tanzaniennes ont beaucoup regardé le corps de Ségo et lui ont souvent répété qu’elle n’est pas « fat » mais « big » : c’est particulier au début d’encaisser toutes ces remarques aussi directes… : Ségo a donc un corps en 8, ce qui est différent des corps des mamas ici qui sont en forme de ‘cubes’ ; Ségo peut ajouter ça à la liste de ses qualités 😉 ;
  • Ils font cuire les pâtes (on en a mangé une fois chez notre couchsurfeur Martin avec sa famille) et le riz jusqu’à ce que l’eau s’évapore : effectivement, il n’y a pas de passoire ici 😉 ;
  • Les gens sont trèèèèès sympathiques, souriants, accueillants, disent bonjour dans la rue (Karibu : bienvenue, Mambo : comment ça va) : ça nous renvoie automatiquement au fait qu’en France, nous ne sommes pas courtois envers nos propres compatriotes et ne savons toujours pas accueillir les touristes et migrants comme il se doit : pourquoi sommes-nous si fermés ? ;
  • Ils disent « pole » qui signifie ‘sorry’ quand ils compatissent à ce qui nous arrive : si on se tape un orteil contre une chaise, si on fait tomber quelque chose, si on trébuche dans la rue… A ne pas confondre avec « pole pole » qui veut dire « slowly slowly » (on s’habitue très bien au rythme africain 😉 ) ;
  • Les prix diffèrent si on est Tanzaniens ou touristes : cependant, les pays frontaliers avec la Tanzanie sont soumis au tarif tanzanien (sympa 😉) ;
  • Ils boivent du konyagi (alcool local à 38 %) avec du Sprite (après le whisky à l’eau en Inde et le vin-coca namibien…) ;
  • Les Tanzaniens écoutent du côté recto de leur téléphone mais tournent leur téléphone au verso pour parler !
  • Ils pensent que le VIH n’est qu’en Afrique… ils ont été choqués qu’il y ait plus d’un million de personnes contaminées en Europe : changeons les mentalités pour mieux combattre la maladie ;
  • Ils commencent à compter avec le petit doigt et le 5 se fait en montrant le poing (comme si tu allais cogner quelqu’un 😛 ) ;
  • Les Namibiens écoutaient en boucle Davido, un ‘rappeur’ algérien et c’est malheureusement connu ici aussi (on n’en peut plus d’entendre toujours la même chanson 😉) !

Par contre, voici un son qu’on a bien aimé, surtout après quelques semaines passées en Tanzanie puisqu’il reprend le vocabulaire de base en swahili : voici un petit extrait de Jambo bwana song 

 

  • Il y a différentes variétés de bananes, c’est impressionnant : des blanches, des roses orangées, des rikikis, des petites, des longues (uniquement utilisées en cuisine)…

 

 

 

 

 

 

  • Il y a 120 tribus et autant de dialectes en Tanzanie. Le pays compte le Tanganika qui est le 2ème fleuve le plus profond au monde !

 

 

La Tanzanie a rimé avec vacances mères-filles ! Grâce à Fanny et Ibrahim, elle, Française et lui Massaï, dont vous trouverez les références Airbnb ici, vous pourrez facilement organiser votre trip à Morogoro 😊 N’hésitez pas à les contacter !

Nous avons donc prévu plusieurs activités pour Ségo, sa mère, une amie de ma maman, ma mère (dont c’était une surprise pour son anniversaire) et moi. Nous avons ainsi passé 2 jours au parc national de Mikumi, 2 jours dans un village massaï, un jour au marché massaï et 5 jours à Zanzibar (oui, le farniente fait partie des vacances 😉).

Voici les lieux de notre parcours en Tanzanie :

 

Au parc Mikumi  

Le parc Mikumi est fabuleux ! Il est assez méconnu (on parle toujours de Serengeti) mais vaut vraiment le détour ! Il est situé vers Morogoro, il est « petit » (3200km²) et familial, nous n’avons croisé que 2 voitures dans la journée… Le mot swahili « Mikumi » signifie ‘borassus palm’.

Il est malgré tout le 3ème parc du pays . Il a une grande concentration d’animaux et d’oiseaux (400 espèces hivernent) :  nous avons été gâtées !

 

 Crested roller

 

Le premier jour, nous avons eu l’occasion de voir des zèbres, des girafes (de très près !), des antilopes, des gazelles, des éléphants… et même une lionne avec 2 petits lionceaux.

 

 

 

 

 

 

 

Petits renseignements animaliers :

  • Les éléphants aiment l’arbre du baobab parce que pendant la saison sèche, l’arbre contient de l’eau et ils s’hydratent de cette façon. Saviez-vous que les éléphants bougent leurs oreilles pour réguler leur température corporelle ? Maintenant oui 😊. Les éléphants vivent 70 ans. La façon de déterminer l’âge de ce pachyderme est de compter ses dents : il en perd une tous les 10 ans (je vous donne la théorie mais vous laisse le soin des travaux pratiques 😉 ).
  • Les hippopotames aiment rester dans l’eau parce que leur peau est très sensible et se fissurerait très vite au soleil. Ils ne savent pas nager, ils marchent sous l’eau, même s’ils ne peuvent pas rester plus de 5-10 minutes (ils ouvrent leur bouche pour prendre de l’air et pouvoir ‘respirer’ sous l’eau 😉 Les hippo, les premiers plongeurs !
  • L’okapi est surnommé « fundi garage» qui fait référence aux traces noires comme des traces de graisse faites par les mécaniciens 😛
  • La lionne, c’est comme les mamas partout dans le monde, elle fait tourner la maison et s’occupe de tout ! Elle peut être très dangereuse quand elle a des petits parce que son agressivité est décuplée (instinct maternel) et c’est une chasseuse hors-pair, bien plus efficace que le mâle qui se « prélasse ». En réalité, la lionne est une bonne chasseuse parce qu’elle n’a pas de crinière comme le lion ! La crinière de Simba est très jolie mais très handicapante s’il se met à chasser ! Et pour être honnête, il ne se prélasse pas et n’est pas égoïste ! S’il vient illico presto goûter l’animal que sa lionne a attrapé, c’est pour qu’elle puisse récupérer son souffle (elle a couru plusieurs kilomètres en très peu de temps)… Oui, c’est un vrai travail d’équipe 😉

 

Le deuxième jour, à 6h du matin, le roi des animaux a décidé de sortir des herbes hautes comme dans un documentaire de France 5 ! Oui, nous avons eu la chance de voir un lion avec ses 2 lionnes et 6 lionceaux ! Un moment magique…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la sortie du parc national de Mikumi, en direction d’Ifakara, le village massaï où nous sommes allées quelques jours, nous nous sommes arrêtées au snake park 😉

Si ça vous intéresse, nous vous invitons à cliquer sur ce lien pour visionner notre article créé spécialement sur le peuple massaï) ainsi qu’un lien pour soutenir les projets d’Ibrahim, notre frère tanzanien. SOUTENONS-LES, LES MASSAI ONT BESOIN DE NOUS TOUS !

Après avoir passé quelques jours à Ifakara, près de Morogoro, nous sortons bouleversées mais grandies de notre rencontre avec les Massaï et avec cette nouvelle culture et nouvelle société ! Le voyage fait réfléchir et forge l’esprit 😊

 

Il est temps d’aller se reposer à Zanzibar, après tout, c’est les vacances, un peu de farniente est autorisé… pour nos mamans bien sûr, nous, on les accompagne seulement 😉

 

Zanzibar

 

Pour rejoindre Zanzibar, on peut soit prendre un avion (généralement assez cher), soit le ferry dont il  existe deux types : les rapides qui permettent de rejoindre l’île en 1h30 – 2h et qui sont les préférés des touristes ; ou alors les plus lents qui sont principalement pris par la population locale et qui naviguent pendant 4 h. Notre budget étant serré (même si on s’est fait plaisir avec nos mamans), nous avons choisi de prendre le bateau le plus lent. Nassor (notre couchsurfeur de Dar es Salaam) nous a grandement aidé pour l’acquisition des billets et heureusement parce qu’on est arrivées perdues au milieu de cette jungle humaine 😉.

Arrivées sur l’île vers 17h, nous sommes directement parties à la recherche d’un petit hôtel ou d’une guesthouse pour passer la nuit. Dès la descente du bateau, nous avons à plusieurs reprises été interpellées par des « guides » pour nous faire visiter la ville, nous emmener dans des hôtels … Attention, la plupart ne sont pas vraiment guides et vous allez payer cher par la suite parce qu’ils toucheront une commission qui vous sera facturée indirectement.

Nous naviguons dans les rues étroites de Stone Town avec nos bagages et commençons à découvrir les fameuses portes de Zanzibar. Si vous êtes intéressés par l’histoire de Zanzibar et plus généralement sur l’histoire de la Tanzanie, vous pouvez cliquer sur ce lien, un petit résumé vous attend.

Zanzibar est l’île où la religion musulmane est pratiquée à 98 %.

Zanzibar

 

 

Un rasta man nous propose son aide en précisant qu’il ne veut pas d’argent … les sacs commencent à être lourds, nous décidons donc de le suivre. Il nous emmène à l’hôtel Haven, où nous passerons la nuit. Bon choix !

 

Une fois délestées des sacs, nous partons déambuler dans les ruelles et essayons de nous acclimater à l’ambiance touristique 😀

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous repartons à la conquête de Stone Town en attendant l’arrivée de Nassor qui a décidé de prendre quelques jours de congés pour se joindre à nous. Nous nous faisons aborder plusieurs fois pour aller à Prison Island, c’est donc après négociation des prix (13 400 TSh par personne), que nous prenons un petit bateau au doux nom de Jambo (salutation en Swahili).

Sur l’île, nous découvrons des tortues terrestres ainsi que certains bâtiments de l’ancienne prison (frais d’entrée de 1 600 TSh par personne). Nous avons ensuite repris le bateau pour faire un petit peu de snorkeling aux abords de l’île. Super chouette !

 

 

 

 

 

 

 

Zanzibar – Prison Island

 

C’est donc avec Nassor que nous poursuivons notre séjour à Zanzibar en prenant le bus pour Michamvi. Nous avons réservé via AirBnB un bungalow pour 5 personnes.

Il fait quasiment nuit mais nous sommes toutes curieuses d’aller voir la plage qui se trouve à 50 m de notre chambre. Nous ne pouvons malheureusement pas admirer la couleur de l’océan indien, le soleil se couche trop vite !

Nous découvrons la beauté de l’île le lendemain en nous rendant sur la plage de Jambiani. Nous nous baignons le temps que la marée monte puis nous déjeunons au Jambia Southern Region Coral Rock Hotel.

 

 

 

 

 

Les plages de Zanzibar sont bordées d’hôtels, les prix des repas restent abordables même si ça revient 4 fois plus cher que la streetfood. Mais il est difficile d’en trouver… Et ça permet d’avoir accès aux douches, toilettes et transats.

Zanzibar rime avec farniente. Nous nous prélassons donc sur les plages en alternant bronzette, baignades et discussions avec les Massais.

Car oui, il y a beaucoup de Massaï à Zanzibar, certains sont des vrais … d’autres des faux ! A chacun d’écouter son instinct ! Mais honnêtement, un simple sourire ou une salutation suffit à entamer la discussion et passer un bon moment à découvrir une autre culture. Les Massai viennent à Zanzibar pour vendre leur artisanat. Les femmes de leur village fabriquent bracelets, colliers, et toutes sortes de choses en perles.

Nous sommes également allées sur la plage de Paje, une des plus connues de l’île.

Les trajets en Dala dala étant assez long, nous avons découvert principalement le sud-est.

La date fatidique du retour de nos mamans arrive et nous devons donc quitter Zanzibar pour retourner sur Dar es Salaam !

Le ferry de retour quitte le port vers 21 h, il va attendre un peu plus loin quelques heures avant de prendre le large pendant 3-4 h. A Dar es Salaam, il n’entre pas directement dans le port et va à nouveau patienter quelques heures avant de nous débarquer à 6h du matin. Il n’y a pas de couchettes et les sièges ne sont pas très confortables pour dormir, mais ça fait partie de l’aventure 😉.

C’est un super séjour que nous avons passé avec nos mamans (nous les remercions d’être venues), il est maintenant temps de reprendre notre route à deux ^^ !

 

Arusha

Sarah avait sympathisé avec un Massai de Zanzibar qui vit près d’Arusha, notre prochaine destination. Nous avions convenu de prendre le bus ensemble pour rejoindre son village.

Les plans ont quelque peu changé car il était injoignable le jour J et nous sommes donc allées à Arusha directement. Heureusement que nous avions quelques contacts couchsurfing là-bas ! D’ailleurs, nous avons été réellement surprises par le nombre de couchsurfeurs habitant à Arusha et ses environs. Nous n’avons même pas eu à demander, les personnes sont venues à nous. La plupart sont des guides et vont vous proposer leurs services mais ils ne forcent pas la main si vous dites non sur couchsurfing directement.

Nous avons pris le bus à 6 h du matin, le trajet devait durer entre 8 et 10 h mais notre bus a eu quelques soucis de mécanique … nous avons dû attendre qu’un autre bus vienne nous chercher. Résultat nous arrivons à 21 h. C’était une longue journée (d’ailleurs préférez les low cost plutôt que le Kilimanjro ou Dar express … ils sont beaucoup plus chers et moins confortables (même si les Tanzaniens vous diront qu’ils sont moins safe, à vous de voir 😉).

Nous avons passé deux nuits chez Martin et sa famille. Il nous a également fait découvrir la ville, la clock tower, un marché massai (qui fait plus marché touristique), le marché local où toutes les femmes viennent vendre leurs habits et ceux de leurs enfants … Nous avons également passé un super moment avec les deux enfants de Martin : Lamek et Richard, qui nous ont baptisées Aunty. Il est courant chez les Tanzaniens d’appeler les gens qu’on apprécie frère et sœur et s’il y a une génération d’écart ça devient Uncle et Aunty.

Nous sommes encore restées quelques jours à Arusha en logeant chez Chris. Nous n’avons pas passé beaucoup de temps avec lui mais avec ses deux amis (un peu lourdauds 😀 ).

Ca fait plus d’un mois qu’on ne marche quasiment pas, on commence à s’encroûter 😉. Nous partons pour une « petite » rando direction Themi Falls. Heureusement que le GPS était là sinon on se serait perdues à coup sûr 😀 . L’entrée aux cascades est payante … on a fait 10 km aller donc on décide de payer les 10$ US par personne. Nous en profitons pour nous reposer un peu avant de retourner.

 

Une deuxième cascade se trouve un peu loin, mais il faut encore payer l’entrée … En Tanzanie tout est payant. Tout ce qui peut devenir source de profit le devient !

En toute honnêteté, nous n’avons pas vraiment apprécié la ville d’Arusha.

 

La prochaine étape est Usa river, avec en cours de route un petit arrêt au Duluti lake. C’est un lieu où l’écotourisme est prôné. Nous ne pourrons pas vous en dire beaucoup à ce sujet car nous avons refusé de payer 15 $ pour faire le tour d’un lac … la nature me semble-t-il est accessible à tout le monde ! Si vous voulez tout de même profiter d’un petit moment reposant autour du lac, vous pouvez aller au Duluti forest Club. C’est un resto/bar au bord du lac qui vous laissera l’accès à la berge.

Nous partons ensuite à la rencontre de Baraka et de ses amis (Dennis et Christopher) avec qui nous passerons les trois prochains jours. Nous passons la soirée tous ensemble à écouter un petit groupe local chanter et rire de certains danseurs … les Africains ont, paraît-il, le rythme dans la peau 😉.

 

Nous passerons toute une journée à découvrir les alentours et avoir le nom des chaque plante, arbres, fleurs en anglais et en latin ! Merci Wikipédia-Christopher 😉 . Ce fut une très bonne journée où nous avons découvert les rizières et des lieux locaux comme on les aime 😊.

Dennis est anglican et va à la messe tous les dimanches. Nous lui demandons si nous pouvons l’accompagner le lendemain avant même de savoir combien de temps ça dure … Ca nous servira de leçon, je pense, car nous avons passé 5 h à l’église. Heureusement que nous avons pu passer pas mal de temps avec les enfants et que la messe est ponctuée de chants plutôt dynamiques.

Nous avons également appris à prier avant les repas ^^!

Grace à Chris (couchsurfeur d’Arusha), nous avons rencontré Redlais, sa cousine, une femme extraordinaire avec qui nous avons passé notre dernière journée à Usa river. C’est le genre de rencontre qui redonne foi en l’humanité et qui vous fait vous sentir tout petit. Redlais a une association/école pour aider les enfants monoparentaux qui sont également délaissés. Vous en saurez un peu plus dans quelques temps 😉

 

Moshi

 

Nous sommes arrivées à Moshi en fin d’après-midi. Là encore, nous sommes logées via couchsurfing, chez Lilian qui n’était pas présente lors de notre arrivée mais qui a confié l’accueil à un ami. Nous avons eu la grande chance d’observer le Kilimandjaro car, oui, il se cache souvent derrière son manteau de nuages ! Nous avons passé la première nuit avec un couple de voyageurs (en voyage de noces) ! Nous avons pu leur soutirer quelques informations pour les activités à faire 😉.

Moshi – Kilimandjaro

La première journée à Moshi, nous nous sommes promenées dans les alentours et avons rencontré ‘Large’ avec qui nous avons passé le reste de la journée.

Sarah, en manque d’ananas, nous en a fait manger un entier comme dîner … c’est franchement pas nourrissant 😛 .

Les hot springs (kikuletwa/shemka) de Moshi, tout le monde nous en a parlé… même des personnes de Dar … On a un peu galéré à organiser ça au début ! Nous avions prévu d’y aller avec des boga boga (taxi moto) mais nous avons appris qu’il fallait une autorisation pour y accéder en véhicule. Nous avons donc annulé les motos et pensions tout simplement abandonner l’idée car par le biais d’une agence, çela représente tout de suite un budget conséquent.

Il est finalement très simple d’y aller par soi même ! Un Dala dala de Moshi vous amène jusqu’à la station de bus de Boma Ng’ombe. De là, vous vous ferez assaillir par les tuktukeurs, à vous de négocier le meilleur prix 😉 (généralement 25 000 TSh, nous l’avons eu à 20 000).

Nous avons également rencontré un Massaï : Alpha, qui nous a proposé d’être notre guide pour aller aux cascades du Kilimandjaro.  Nous avons refusé car l’entrée était trop chère mais si vous allez dans le coin, vous pouvez le contacter via son site. Il est super gentil et nous avons passé un agréable moment à découvrir la ville en sa compagnie.

On sent la fin du séjour arriver… Il est temps de prendre le bus pour Dar Es Salaam : si nous avions pris la high class pour aller à Arusha, pour rentrer, nous avons tenté le low cost 😀 ! En toute honnêteté le prix passe quasiment du simple au double et le temps de voyage n’est pas beaucoup plus long ! Nous reprendrons sans hésiter une petite compagnie !

 

KWAHERI TANZANIA!!