La Thaïlande

 

Quand la Thaïlande a un arrière-goût du Kenya ou quand le Kenya a un goût de Thaïlande… !

Nous nous attendions à aller au Kenya mais la vie en a décidé autrement… Après quelques difficultés avec nos billets d’avion, le sort a finalement voulu nous faire découvrir l’Asie… direction la Thaïlande !

On s’en réjouit 😀 Vive l’aventure ! 

Premières stupéfactions dès notre arrivée :

• Dans le métro de l’aéroport, la discipline fait régner le calme et le respect : je vous laisse constater ça par vous-même (tout le monde se tient en rang pendant que quelqu’un nettoie et ensuite seulement, nous pouvons nous installer) 😉

• On paye le ticket de métro selon le nombre de stations que l’on va prendre. Il y a quelques règles strictes : 

 

 

• Le réseau électrique thaïlandais est impressionnant !
• A Bangkok, on s’attendait à beaucoup plus de monde dans la rue (s’est-on habituées à la surpopulation indienne ? 😉). En réalité, il y a ‘peu’ de monde et très peu de klaxons, c’est assez calme ! Les conducteurs s’arrêtent où ils veulent, sans obligatoirement se mettre en double file et personne ne s’insulte (oui, c’est fou hein 😉 ). C’est calme & zen… Ca change de Marseille… et de l’Afrique où la musique est à fond partout, même dans les transports en commun 😛
• Les rues sont très propres ! La Thaïlande en général est clean (un peu moins dans le nord) et malgré la streetfood abondante, tous les déchets sont emballés ! C’est assez surprenant et écologiquement appréciable 😊

 

Bangkok

Nous avons commencé par visiter Bangkok pendant 2 jours, un couchsurfeur nous ayant hébergées. Nous sommes passées par :

• Le Lumphini parc et son reptile sorti tout droit d’un film

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• Le temple Erawan (ou San Phra Phrom) dont le nom est celui de l’éléphant blanc mythologique qui porte le dieu Indra : il s’agit d’un temple hindouiste (vous pourrez y voir une statue de Brahma) construit en 1956, accolé à l’hôtel gouvernemental pour conjurer le mauvais sort, les fondations ayant commencé à une date non propice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• La visite du marché de Chatuchak au nord de Bangkok (accessible en métro) vaut vraiment le coup et nous a permis de découvrir la streetfood thaïlandaise dont je suis devenue fan des rotis (crêpes-bananes) et Ségo du riz gluant à la mangue et à la noix de coco, du riz-banane (dès qu’il y a du riz, elle est heureuse !).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• Le temple du Bouddha couché (Wat Pho ou Wat Phra Chettuphon) représente Bouddha sur son lit de mort, sur le point d’accéder au Nirvana. La statue fait 43 mètres de long et 15 mètres de haut. Ses pieds sont incrustés de nacre et représentent les 108 états de Bouddha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• Le Jim Thomson Museum: Jim Tomson est un Américain né en 1906. Engagé dans les services de renseignements de l’armée américaine, il a été envoyé en Thaïlande en 1945. Il a décidé de quitter l’armée pour s’installer en Thaïlande ! Il s’est passionné pour la soie thaïe tissée à la main et s’est consacré à l’artisanat tombé dans l’oubli. Il est devenu célèbre avec la construction de sa résidence de 6 bâtiments en teck, tous représentatifs des meilleurs styles de l’architecture traditionnelle thaïlandaise. Certaines des maisons ont plus de 200 ans. Il a suivi avec le plus grand respect les traditions des artisans bâtisseurs thaïlandais. Les maisons sont construites sur pilotis, technique pour se prémunir contre les inondations dues à la saison des pluies. Jim Thompson a suivi les règles de l’astrologie et a emménagé un jour propice pour lui. Il a exposé ses objets d’art et reversé les recettes aux œuvres de charité et aux projets dédiés à la conservation du patrimoine culturel thaïlandais. Sa maison est le reflet de son amour pour la Thaïlande. La fondation, consacrée à la conservation et à la protection de l’héritage culturel thaïlandais porte donc son nom ; la résidence et la collection d’art sont un musée national.
• Le crématorium royal est le lieu de la crémation des rois, des reines et personnalités de haut rang depuis le règne du roi Rama Ier. Les funérailles royales sont des funérailles d’Etat composées de rituels hindouistes, bouddhistes et animistes. Il y avait énormément de monde ! Il s’agit d’un bâtiment sur 4 étages avec 9 tours construites dans le style architectural thaïlandais. La place du bûcher est centrale. Tout autour, des statues et de nombreux animaux mythiques représentent la réincarnation de Vishnou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela nous a permis d’en savoir un peu plus sur l’ancien roi de Thaïlande, Rama XI, très apprécié par son peuple. On peut d’ailleurs voir son portrait partout en Thaïlande (presque autant que son fils, l’actuel Roi).

Lors de son couronnement en 1956, Rama XI a dit « nous devons régner avec rigueur pour le bénéfice et le bonheur du peuple de Siam » (Siam étant l’ancien nom de la Thaïlande). Le roi a également affirmé que « « ma place dans ce monde est d’être parmi mon peuple, constitué par tous les Thaïlandais ».

Quand il est décédé le 13 octobre 2016, le pays a été déclaré en deuil national pendant un mois (son règne a duré 70 ans, le plus long du pays).

Pendant son règne, Rama XI s’est appliqué à conduire une politique de royauté traditionnelle en s’appuyant sur 10 vertus (ou « Dasavidha-Rajadhamma ») :

• Dana : la charité: il a essayé de l’appliquer en offrant à la population des services publics (les principes de Sangahavatthu définissent les bases de la solidarité sociale, de la sympathie, l’intégration sociale et du leadership).
• Sila : la moralité: le roi a démontré une haute moralité, par la gestuelle, le vocabulaire et le maintien du prestige du modèle royal.
• Pariccaga : l’altruisme: il a fait don de son trésor personnel pour faciliter les services publics et a sacrifié les bénéfices personnels pour la paix du pays.
• Ajjava : l’honnêteté: il a fait des efforts sincères et clairs durant son règne.
• Maddava : la bonté: il a essayé de rester courtois, digne et humble lors de toutes ses visites.
• Tapa : self-control: il a mis de côté ses mauvaises intentions et s’est dévoué aux activités royales.
• Akkodha : l’imperturbabilité: calme, il a toujours caché sa colère et montré sa grâce et sa gentillesse.
• Avihimsa : la non-violence: il n’a jamais fait souffrir autrui.
• Khanti : la tolérance: il s’est évertué à montrer à sa nation son modèle de tolérance.
• Avirodhana : la droiture: il a trouvé un juste milieu entre le Dhamma (la sagesse) et la justice.

Nous avons décidé de visiter principalement le nord de la Thaïlande. Notre itinéraire a donc été celui-ci :

Ayutthaya & les traces du passé

 

Arrivées en train pour en repartir le soir (tous les tickets se prennent le jour-même), la visite d’Ayutthaya vaut le détour ! Beaucoup la boycottent mais c’est un site historique très intéressant qui peut se faire à pied (ou si vous êtes fainéants comme la plupart des gens en vélo ou en scooter 😛 ).

En chemin, nous avons eu l’occasion de découvrir en live la confection de spaghettis en sucre 😉

 

Le train du soir étant vraiment tard, nous avons eu le temps de flâner et de nous éloigner du centre-ville. Nous avons eu l’opportunité d’essayer le stop en Thaïlande. Résultat ? Ça marche du tonnerre ! A 4 reprises, nous avons été prises (merci à Caféou et Fifa 😉) : ils ne doivent pas avoir l’habitude parce que les Thaïlandais nous ont déposées à l’endroit exact où nous souhaitions aller. Et ce n’est que le début d’une grande aventure routière…

 

 

 

 

 

 

 

Ayutthaya est située à 75 kilomètres au nord de Bangkok et est restée l’ancienne capitale de la Thaïlande pendant 417 ans (33 rois se sont succédé ici).

Il ne reste à Ayutthaya que des ruines qui sont le reflet du passé, classées monument national. La signification culturelle de son histoire a permis d’inscrire la ville au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991.

C’est une ville marquée par le temps qui passe dont les temples sont le reflet archéologique. Un billet à 220 baths vous donnera accès aux 6 temples suivants :

• Le Wat Phra Si Sanphet laisse entrevoir les anciens locaux du palais royal (des cendres royales ont été entreposées ici). Aucun moine n’y habite mais ils viennent pour des cérémonies particulières.
• Le Wat Ratchaburana a été construit en 1424 et a permis la crémation des princes Ai et Yi qui sont morts en se battant l’un contre l’autre à dos d’éléphant. Leurs corps ont été excavés et le nom de ‘Ratchaburana’ fait référence au lieu de la crémation.  C’est la crypte la plus large du pays qui contenait de nombreux objets en or des rois.
• Le Wat Phra Ram a été construit par un roi en 1369. Il y a une image de Bouddha sur pierre.
• Le Wihara Phra Mongkhon Bophit : c’est l’une des plus grandes images de Bouddha construite vers 1538 (le bras droit de Bouddha a été cassé et restauré en 1950).
• Le Phra Chedi Si Suriyothai est l’endroit où une reine a été incinérée (la femme du roi Mahachakraphat) : elle est morte à dos d’éléphant en essayant de sauver son mari du danger de la guerre. Le temple date de 1538 et a été érigé en mémoire de cette reine décédée.
• Le Wat Maha That : c’était le temple royal où des reliques de Bouddha étaient entreposées. Lors de la chute d’Ayutthaya en 1767, le temple a subi un incendie et a été laissé à l’abandon pendant le règne du roi Rama VI. Seuls demeurent la base symétrique et les escaliers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a eu plusieurs périodes de règnes à Ayutthaya :

• King U-Thong ou King Ramathibodi I était le premier roi du royaume et il a instauré à Ayutthaya une monarchie absolue et féodale. Il a été un des plus puissants et a régné sur la ville et ses alentours jusqu’en 1448.
• Vers 1570, la ville d’Ayutthaya a été conquise par les Birmans et a perdu son indépendance pendant 15 ans.
• Vers 1660, les échanges commerciaux et diplomatiques ont commencé avec l’actuelle Europe et Ayutthaya a appris beaucoup du point de vue de la technologie, du design architectural et des techniques de construction.
• Ayutthaya a de nouveau perdu son indépendance en 1767 mais le Roi Taksin a repris le pays aux Birmans, établi la nouvelle capitale de la Thaïlande à Thonburi et a demandé aux habitants d’Ayutthaya de migrer vers cette ville.

Une journée suffit ici, nous reprenons le train le soir pour Phitsanulok où nous rejoint Jamel, un ami français qui rêvait de venir en Thaïlande. Nous allons donc poursuivre l’aventure à 3 pendant 3 semaines 😊

Thaïlande – Ayutthaya

 

Phitsanulok et l’arrivée de Jamel

 

Nous avons déambulé dans la ville et sommes arrivés à un marché artisanal où était distribué de la nourriture gratuitement (ça tombe bien pour Jamel, vous saurez qu’il mange comme 10 et qu’il a explosé le budget ahahah). Nous avons marché pas moins de 17 kilomètres, sans nos sacs bien sûr, restés chez notre hôte couchsurfing 😉

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez facilement rester 2-3 jours ici 😊

Le Wat (=temple) Phra Sri Ratana Mahathat Woramahawihan (ou Wat Yaï) est le plus important (et le plus ancien) temple royal. Il a été construit en même temps que la cité, en 1357. A l’intérieur, il y a une image de Bouddha en bronze, une des reliques les plus belles du pays ! C’est le temple qui a le prang (haute tour construite sur le soubassement pyramidal) le plus haut (en stuc, 12-14^ème siècle).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kamphaeng Phet et le Bouddha Phra Hutta Sihing

De Phitsanulok, nous avons fait l’aller-retour en bus pour aller à Kamphaeng Phet (« mur de diamants ») mais le parc historique est assez morose (heureusement, nous n’avons payé que 75 baths pour 3 heures de trajet) malgré son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Au 18^ème siècle, les Birmans ont détruit la majeure partie de la ville avant d’attaquer Ayutthaya…

 

 

 

 

A l’intérieur comme à l’extérieur de la ville, de nombreux monuments anciens en ruine sont visibles. La plupart sont des sanctuaires dédiés au bouddhisme Theravada. Des traces de la Préhistoire ont été trouvées ici. La légende sacralise les deux images du Bouddha : Bouddha Emeraude et du Bouddha Phra hutta Sihing.

Il y avait 4 angles et 10 tours cernant la ville mais nous ne pouvons en voir que les fondations datant du 14-15^ème siècle. C’est l’une des plus importantes frontières qui reste de la période de règne d’Ayutthaya.

Sukhothaï et notre nuit dans un temple bouddhiste

 

Nous avons fait du stop et même à 3, ça marche 😊, même si plusieurs Thaïlandais nous ont dit que ce n’était pas dans leur culture. Il est arrivé que l’on nous prenne en stop pour ensuite arrêter un bus et nous mettre dedans. C’est quand même gentil 😊

Sukhothaï est la première capitale du royaume de Siam fondée en 1238 et mettant fin au règne khmer. La ville est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. Située à environ 450 kilomètres au nord de Bangkok, la ville est aujourd’hui en ruine : vous pourrez y voir de nombreux vestiges de temples.

La ville a prospéré en développant le bouddhisme Theravada; elle est fière de son impact culturel : c’est le roi Pho Khun Ramkhamhaeng qui a créé l’alphabet thaï et qui a enseigné les règles de Bouddha à travers la cité. Grâce à lui, le royaume de Sukhothai est devenu grand, très grand.

La visite de la vieille ville avec son parc (100B/personne + 40B si vous prenez un vélo) vaut vraiment le coup d’œil, c’est très joli ! Etendues sur 2 km², on a visité l’ancienne et la nouvelle ville en une journée, en marchant… avec nos sacs 😊

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons même sonné la cloche ! C’est la réplique de celle qui a été trouvée lors des fouilles dans l’ancienne cité de Sukhothai. Elle perpétue le souvenir de la gloire du roi Ram Khamhaeng qui a gouverné le royaume dans un souci de paix et de grandeur du royaume.

« Le carillon sonne dans le cœur des gens comme un espoir de paix et de prospérité »

Le temple Wai Si Sawai était hindou (des statues de Shiva étaient dans le stupa il y a de nombreuses années) mais est devenu bouddhiste.

Nous n’avons trouvé aucun couchsurfing (à 3, c’est compliqué) alors on a demandé dans un temple si on pouvait dormir : résultat positif ! On a passé la nuit dans un temple bouddhiste. A même le sol, notre bonheur est proportionnel à la surprise des moines qui nous ont acceptés ici 😉

 

Sri satchanalai

Nous avons pris le bus jusqu’à Sri Satchanalai, à 60 kilomètres au nord de Sukhotaï : c’est assez sympa 😊 La promenade dans le parc vaut le détour 😊

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 16^ème siècle, Sukhothai a été annexé au royaume de Siam, sa capitale était Ayutthaya. Principale ville satellite du royaume, elle s’est désertifiée lors de son invasion par les Birmans en 1757.

On produisait la célèbre céramique de Sawankhalok, du nom que portait la région au début de la période des rois d’Ayutthaya.

Le site archéologique a révélé l’existence de l’hindouisme et des deux bouddhismes, Mahayana et Tharavada !

 

Le bus de nuit jusqu’à Chiang Mai m’a laissé des traces : des puces ont grignoté toutes mes jambes – mais la couverture de nuit m’a permis de ne pas avoir froid alors ce n’est pas grave, on pense à sa maman qui nous répétait sans cesse, enfant, « ne te gratte pas » et on attend que ça passe 😉

 

Chiang Mai (ou Chiengmai) et le charme thaïlandais

On s’est promenés à pied sur 17 kilomètres de nouveau… parce que vous vous perdez dans les rues, les ruelles et les temples (on rentre d’un côté et on ressort d’un autre, ça renforce le sens de l’orientation). Il y a plus de 300 temples à Chiang Mai !

On est passés par un endroit où un temple enseigne aux étrangers la méditation pendant 10 jours minimum et où le vœu de silence est imposé. Nous ne resterons pas et nous ne le regretterons pas puisqu’on aura l’occasion de faire notre ‘stage découverte de la méditation’ plus tard, à Mae Hong Son (un autre article y est consacré).

Chiang Mai, signifiant ‘ville nouvelle’ mais surnommée la « Rose du Nord » est la sixième ville de Thaïlande (la deuxième si on considère son agglomération). A 800 kilomètres au nord de Bangkok, certes, mais ça vaut le détour, pour l’importance historique : les remparts qui restent le long du cours d’eau sont splendides et le cours d’eau donne vraiment un charme absolu à la ville.

Chiangmai est formellement devenue une région du Siam en 1774 lorsque les Birmans ont quitté la ville.

Dans un temple, il était spécifié que les moines étaient disponibles pour échanger et répondre aux éventuelles interrogations… On a sauté sur l’occasion pour en savoir un peu plus et voici ce que nous avons eu l’occasion d’apprendre :

• Les couleurs des toges n’ont pas de signification particulière. En Thaïlande, l’orange est porté par les moines des villes et le marron par les moines de la campagne.
• De 7 à 21 ans, le moine est novice et après il change de catégorie suite à une cérémonie. Il peut rentrer et sortir des ‘rangs’ quand il veut. Le moine avec qui nous avons parlé y est entré à l’âge de 12 ans. Il y est donc depuis 9 ans, de son plein gré, et ses parents respectent son choix. Si on rentre après ses 21 ans, on est novice un temps mais on doit rattraper son retard rapidement.
• Les enfants sont parfois envoyés chez les moines pendant les vacances par leurs parents pour y faire un « stage ».
• Le moine n’a pas le droit de toucher une femme, d’en épouser une et d’avoir des enfants.
• Ses obligations quotidiennes sont : méditer, prier et étudier le bouddhisme. Ils ont 3 livres : un sur Bouddha, un autre sur ses règles et un dernier lié à la spiritualité (c’est le plus approfondi). Il y a 45 livres en tout !
• Un moine est autorisé à travailler et acheter à manger lui-même, en dehors des plages horaires des repas et du jeûne.
• Il n’y a pas de femme moine en Thaïlande, c’est interdit. Elles vont au Sri Lanka ou en Birmanie.
• Certains métiers sont interdits aux moines mais ils peuvent être instituteurs. Le vol est l’acte le plus réprimandé !
• Le roi de Thaïlande désigne le ‘chef des moines’, ensemble, ils désignent les leaders des provinces, des régions, des villes et le moine placé à la tête de chaque temple bouddhiste.

A Chiang Mai, on a visité les temples les plus connus dont le Watkuankama (ce temple était le jardin du palefrenier qui était un loyal soldat de Jaomundamtuang. Après le décès du cheval, il a été très triste et a décidé de donner ce jardin pour le temple qu’il a nommé Khunkama) et d’autres au hasard ainsi que le Warorot market.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un magasin de vélo permet d’en louer à partir de 80 baths pour 24 heures : on est donc allés au Royal Flora Ratchaphruet Park dont l’intérieur du temple vaut vraiment le détour !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons escaladé les marches du temple de Wat Phrathat, sur la montagne Doi Suthep. Il est sacré pour les Thaïlandais et vous offrira une magnifique vue sur la ville !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mae Hong Son, notre endroit préféré !

La ville de Mae Hong Son se situe près de la frontière birmane et est entourée de montagnes et de petits villages. Il y a un lac qui donne tout le charme à la cité et un temple surplombant la vallée : en un mot : SPLENDIDE !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, entre Chiang Mai et Mae Hong Son, il était moins cher de louer une voiture privée avec chauffeur que de prendre le bus. Nous avons donc profité de l’occasion pour en apprendre un peu plus sur les Thaïlandais grâce à notre guide.

• un employé dans le privé cotise pour une assurance. Par exemple, notre guide est en freelance et il a 3 assurances. Si tu es pauvre, l’hôpital public ne te prendra pas en charge et l’hôpital privé, lui, ne refusera pas les soins mais fera une reconnaissance de dette. En pratique, d’après le guide, s’il y a une nouvelle hospitalisation sans avoir remboursé la première dette, l’hôpital t’acceptera encore et fera une seconde déclaration de dette.
• quant au secteur public, un employé a une assurance mais santé seulement et ne pourra aller que dans les hôpitaux gouvernementaux (il y a une longue file d’attente…). En cas d’hospitalisation de longue durée, il n’y a aucune indemnité, l’employé est seulement couvert pour la santé au travail.
• la pension est de 500 baths par mois : c’est largement insuffisant donc la famille prend soin de ses membres, c’est la raison pour laquelle plusieurs générations vivent sous le même toit.
• les salariés du secteur public bénéficient de 2 semaines de vacances auxquelles s’ajoutent tous les jours de fête : celui du roi, du bouddhisme, etc. Les riches voyagent en Corée, au Japon, aux USA, en Europe mais il y en a très peu. Les gens modestes voyagent en Thaïlande ou en Chine. S’ils veulent aller en Europe, ils doivent économiser pendant 3 à 5 ans. Pour aller en Chine, ils économisent seulement pendant un an et achètent un package (c’est moins cher). Aller au Japon pour 3 jours et 2 nuits, cela revient à 55 000 baths (avion, hôtel et nourriture).
• 80 % des enfants vont jusqu’au collège et lycée. C’est facile de trouver un job ici, même quand tu es diplômé. Pour un diplômé, le salaire sera d’environ 20 000 baths par mois. Sinon c’est entre 10 000/12 000 baths. Il n’y a pas de salaire minimum !
• en deçà de 15 000 baths par an, il n’y a aucune taxe. En revanche, pour les revenus situés entre 15 000 et 30 000 baths, il y a une taxation de 7 % et au-delà de 30 000 baths, c’est 10 % !
• pendant la mousson, ils récupèrent l’eau mais ne la boivent pas. Ils recyclent l’eau sale en ville. A la campagne, elle est reversée directement dans la nature…
• Les Japonais ont construit la route qui mène de Chiang Mai à l’Inde pendant la deuxième guerre mondiale. Voici le pont témoin de l’histoire 😉

 

Il y a différentes représentations de Bouddha selon qu’il soit d’influence thaïe ou birmane :

• Le Bouddha birman a des grandes

oreilles (qui touchent les épaules), est maquillé, a l’air efféminé avec des traits apaisés pour les gens qui viennent le voir (pour qu’ils oublient leurs soucis). Sa main est différente, plus grande. Il a des cheveux lisses alors qu’habituellement il a des boucles ! Le Bouddha birman a le vêtement plissé alors que le Bouddha thaï a un vêtement lisse ! Vous pourrez comparer avec les photos que nous prendrons en Birmanie (un peu de patience… 😉). En attendant, voici quelques photos du Bouddha thaïlandais :

 

• Le gros Bouddha est chinois : il profite de la vie, son gros ventre fait référence à son excellente santé, sa grosse tête à son bon esprit.
• Il peut également y avoir Ganesh et Shiva. Ganesh est prié spécifiquement par les ingénieurs car il est lié à la construction et à l’école.

 

La position des mains et leur signification

On en a vu des Bouddha… et ils n’ont pas tous les mains dans la même position. Voici les différentes significations :

• la position de l’enseignement: Bouddha est debout ou assis, la main droite relevée forme un rond avec le pouce et l’index : je t’enseigne
• la position de la méditation (dhyana-mudra ou samadhi-mudra): la main droite repose dans la main gauche, les paumes en l’air, les deux pouces s’effleurant. Cela caractérise 2 périodes de méditation de Bouddha pendant sa période de jeûne sous l’arbre de la Bodhi avant son éveil
• la prise à témoin de la terre (bhûmisparsa-mudra): (comme le Bouddha d’Or de Bangkok) : la main droite est pendante, paume tournée contre le corps, les doigts qui effleurent la terre. Après son éveil à Bodhgaya (Inde), il a prononcé son premier sermon et ce geste en est le symbole. Ça vient du fait que Mara (la personnification du mal) a nié la réalité de l’éveil de Bouddha, du coup c’est la terre qui en a été témoin et c’est aussi pour prouver sa détermination inébranlable à rester sur les lieux !
• la mise en marche de la ‘roue de la loi’ du Dhamma(dharmacakra-mudra) : assis ou debout, les deux mains au niveau de la taille, la paume droite tournée vers l’avant et la gauche vers l’intérieur, pouces et index joints et formant deux cercles (la main droite à la verticale et la gauche à l’horizontal)
• geste de l’argumentation, l’explication de la loi (vitarka-mudra): main droite levée, paume tournée à l’intérieur donc doigts à l’extérieur, les extrémités du pouce et de l’index se touchent. Main gauche en miroir. C’est un geste complémentaire à dharmacakra-mudra.
• la protection et l’absence de crainte (abhaya-mudra): en position assise ou debout, avec une seule main en avant, doigts joints et tendus vers le haut, paume vers l’extérieur. En Asie du Sud-est (mais pas en Inde, les deux mains sont parfois utilisées, cette attitude étant alors appelée « calmant l’océan »). Cela évoque l’épisode de l’attaque de Bouddha par un éléphant furieux. Il venait des écuries tenues par le ‘mauvais cousin’ de Bouddha qui voulait l’assassiner. Mais l’éléphant a été submergé par la sérénité de Bouddha et il s’agenouilla pour lui rendre hommage.
• la position de la bienveillance et de la compassion: debout, les deux bras le long du corps, les mains dans le prolongement, légèrement détachées du corps, paumes vers l’intérieur.
• la position du salut et de la considération : les deux mains sont paumes jointes, doigts tendus au niveau de la poitrine, les doigts sous le menton. C’est le geste traditionnel du salut en Asie (Namaste).
• la position de la contemplation de l’arbre de la Bodhi : les deux bras descendent le long du corps et les mains sont croisées au niveau du poignet, paumes reposant sur les cuisses.
• le geste du don (varada-mudra) : main droite tombante et ouverte, paume vers nous (une variante montre le pouce et l’index joints, toujours la main tombante). C’est le geste du don, de l’offrande, de l’accueil. L’ouverture vers le bas montre que le Bouddha ne garde rien enfermé dans sa main et que tout ce qu’il trouve se répand sur le monde.
• le geste d’offrande ou d’hommage (anjali-mudra ou namaskara-mudra) : le geste d’offrande se fait le plus souvent par les deux mains jointes (comme pour dire Namaste) ou alors par les deux mains ouvertes, doigts vers le haut, paumes vers soi.
• le geste de menace (tarjani-mudra) : poing fermé, main à l’horizontal, index tendu (ou avec le petit doigt levé aussi) hérité du bouddhisme tantrique, du Tibet, Japon et Chine : symbolise le combat contre les démons et effraye les êtres qui persistent dans leurs fausses croyances.

Il y a un Bouddha pour chaque jour de la semaine : comme nous n’avons pas eu l’occasion d’approfondir ce point nous-mêmes, je vous renvoie vers cette page pour plus d’informations.

 

Quelle est la différence entre une pagode et un stupa ? Pour votre information, une pagode est fermée alors qu’un stupa est ouvert 😉

 

Mae Hong Son et notre immersion dans le monde de la méditation

Mae Hong Son est notre ville préférée de Thaïlande. Un temple domine la vallée, c’est superbe! Le marché de nuit le long du lac est génial, l’atmosphère est top !

Sur la route pour aller à Mae Hong Son, on s’est arrêtés dans un temple de méditation. Vous trouverez un article spécial dédié à cette expérience 😉 (Patientez encore quelques semaines 😉 ). En attendant, voici un petit perçu !

Nous voilà alors partis pour Pai, une ville conseillée par certaines personnes que nous avons croisées. Nous avons détesté ! Nous restons sur notre position : on continuera à fuir ‘les blancs’ en voyage ! Pai est une ville touristique au possible (faites attention, on a croisé des personnes blessées en scooter à tous les coins de rue !), c’est une ville uniquement pour faire la fête (alors, oui, si tu es dans cette optique, vas-y mais nous ne voyageons pas pour ça et traçons notre chemin le soir même, direction Chiang Mai pour prendre un bus pour Chiang Rai.

Il n’y a plus de train après 18h, donc on a passé la nuit dans la gare 😛 La nuit sera blanche pour moi

 

 

Chiang Rai, la perle du nord

Le Bouddha d’émeraude, la plus importante représentation de Bouddha vénérée en Thaïlande, a été découvert à Chiang Rai dans le temple de Wat Phra Kaeo. 

Nous avons trouvé une guesthouse où on a dormi dans une tente (mais à l’intérieur du bâtiment) pour 120 baths par personne (on m’a volé 2 sous-vêtements mais à part ça, les gérants sont top !). Nous avons encore une fois loué des vélos et avons pédalé 60 kilomètres pour visiter des lieux incontournables !

1 – Le temple blanc 

C’est un temple (Wat at Rong Khun de son vrai nom) atypique dont l’objectif du créateur, Ajarn Chalermchai, est de montrer la gloire de l’art moderne bouddhique et de le revendiquer au niveau international. C’est le travail de toute sa vie ! Il souhaite une reconnaissance égale au Taj Mahal ou au temple d’Ankor !

Il revendique le fait d’être un freelancer et de n’être sous l’égide de personne. D’ailleurs, d’aucuns ne peut lui dire que ce qu’il fait est interdit puisqu’il n’accepte aucune donation, ni  du gouvernement, ni des politiques, ni des millionnaires… Parce que l’argent pourrait donner au donateur un pouvoir d’influence…, il préfère ne pas être influencé pour pouvoir créer son propre art ! Il trouve donc des fonds par lui-même pour construire le temple.

Ajarn Chalermchai n’a qu’un objectif : perfectionner son travail. Le temple blanc n’est jamais pareil : en effet, il est modifié, amélioré et rénové régulièrement.

L’art national bouddhiste a été influencé principalement par l’art indien, sri lankais, de Sukhothai, Chiang Saen et Ratanakosin. Il veut rompre avec les influences des arts passés. Ajarn Chalermchai est tombé amoureux de l’art thaï à l’Université pendant que tous les autres étudiants aimaient Picasso, Van Gogh, Dali, Manet, Monet et trouvaient que l’art national était ancien et démodé.

Un des murs du temple montre la lutte entre Bouddha et Mara (démon) : cela représente le dernier conflit de Bouddha avec ses propres démons juste avant qu’il atteigne l’illumination et la liberté de ses pensées immorales.

– les yeux du démon : sont-ils ceux de Ben Laden ou de Georges Bush ? Le but était que chacun d’entre nous sache que notre monde est en train d’être détruit par ceux qui créent des armes, qui en font la négoce et qui tuent. « J’ai vu la violence et ça nous fait mal, à moi et à l’Humanité, d’observer le massacre de ces deux puissants individus (Georges W. Bush & Ossama Ben Laden) ». Ils créent des ségrégations et ne peuvent pas trouver la paix. Les armes du démon représentent les pensées impures des Humains. Les pacifistes ne veulent pas le meurtre de musulmans et l’effondrement des tours de New York !

Ajarn Chalermchai : « Je veux montrer que les yeux, en tant qu’organes importants, devraient regarder avec tendresse et non avec la haine, qui peut mener à une guerre. J’ai peint Superman et Batman pour faire savoir aux gens qu’il n’y a pas de vrais héros dans notre monde. Les gens ont besoin de héros depuis que la moralité a commencé à décliner ».

Pourquoi la couleur blanche ? Simplement pour se distinguer des autres temples qui sont en or. L’utilisation des petits miroirs est le symbole de la sagesse (Dhamma) de Bouddha et ils permettent de briller dans tout l’univers (effectivement, le temple en est tapissé).

« Je veux construire un jardin céleste pour les Humains, que les visiteurs, peu importe leur religion, aient un sentiment de paix, de joie et en même temps saisissent la signification du bouddhisme ».

Le projet est supposé s’étaler sur 90 ans et Ajarn Chalermchai se lève tous les jours, encore aujourd’hui, à 2 heures du matin, médite pendant 1 heure et ensuite crée l’œuvre qu’il souhaite voir s’inscrire dans l’Histoire de l’art…

 

 

2 – La maison noire (ou Baandam Museum)

Thawan Duchanee, né en 1939, est un peintre-sculpteur qui a étudié la métaphysique à Amsterdam. Il est une fierté nationale car il s’agit de l’unique sculpteur connu internationalement. Il a créé un style bien à lui et s’y est consacré pendant 50 ans en créant la « Bandaam museum ». ‘Baan’ signifie maison et ‘dam’ noire, d’où le nom…

Son travail est le reflet de la perception contemporaine du bouddhisme. Il a animé de nombreuses conférences et certains de ses travaux sont exposés de façon permanente à l’étranger. Il a gagné le prix d’« Art & Culture » en 2001. On vous laisse juger par vous-mêmes, c’est assez ‘unique’ !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 – Le temple bleu 

C’était auparavant l’endroit des temples abandonnés. En effet, il y a 100 ans, peu de personnes habitaient là, seuls régnaient les tigres et les animaux de la forêt !

En 1996, il a été décidé de rénover l’endroit pour que les habitants aient une place où travailler. Ce sont les fidèles qui ont contribué à la préservation du site, achevé en 2016. La couleur bleue représente le Dhamma, le code de morale et des vertus de Bouddha (le ciel qui brille). Le Singha principal du temple date de 2008 et mesure plus de 6 mètres de haut. Il y a 84 000 corps sur la base du Bouddha.

C’est réellement un bleu resplendissant qui rend ce temple si original !

 

On a ensuite fait un tour au Singha parc et aux chutes d’eau… voici des pieds masculins un peu sensibles… (âmes sensibles s’abstenir 😉 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La ville de Chiang Rai est chouette, il fait plus froid dans le nord et ça se sent 😊 Le night market est celui que l’on a le moins apprécié (c’est toujours la même nourriture, il n’y a aucun choix contrairement aux autres marchés de nuit – mais l’ambiance est là 😉 ).

Le stop marche beaucoup mieux dans le nord : on en a fait pour aller aux plantations de thé de Mae Salong.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le triangle d’or, la rencontre de 3 pays

On a fait du stop et pris un bus pour aller à Mae Sai et au triangle d’Or, le lieu de rencontre où le Mekong sépare la Thaïlande, le Laos et la Birmanie.

Phu Chi Fa et son lever de soleil

Comme si le nord du pays n’était pas assez froid, nous avons été pris en stop par un camion réfrigéré (photos) pour se rendre à Phu Chi Fa, direction la frontière avec le Laos à 100 kilomètres de là… pour voir le lever du soleil !

Nous avons dormi dans un camping (pour 300 baths de location de tente). Il a fait… caillant comme on dit en Belgique… très froid quoi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais se lever à 4 heures du matin pour admirer le lever du soleil le lendemain vaut vraiment le coup 😊 De la montagne thaïlandaise, à une altitude de 1628 mètres précisément, vous aurez une vue sur le Laos, en étant au-dessus des nuages, c’est splendide 😊

 

 

 

 

 

 

Le retour par Nan – Phrae – Bang Soen

Nous avons eu de la chance… Une famille nous a pris en stop de Phu Chi Fa jusqu’à … puis finalement, ils ont décidé de nous amener jusqu’à Nan : ils ont fait 120 kilomètres en plus !

Le night market de Nan est excellent !!! Une journée suffit ici, c’est tout petit et le tour est vite fait 😊 Nan était une ville abandonnée jusqu’à ce que la région soit reprise aux Birmans en 1786 (qui occupaient la ville depuis 1558). Nan est restée semi-autonome jusqu’en 1931, avant d’accepter la pleine gouvernance de Bangkok.

Il nous reste 670 kilomètres à parcourir pour rejoindre Bangkok, nous partons donc (toujours en stop) jusqu’à Phrae, toute petite ville – sympathique mais le marché de nuit est décevant. Oui, on prend vite goût à la – bonne – streetfood thaïlandaise 😊 !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chance a encore frappé puisqu’une voiture nous a pris en stop de Phrae à Bang Soen… qui se trouve à 600 kilomètres au sud ! Rien que ça… Il s’agissait en effet de notre dernier jour : nous avons vu l’océan… mais sans nous baigner puisque c’était nuageux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour à Bangkok a été encore une fois en stop (puisqu’on vous dit que ça marche) par quelqu’un de la Navy, très gentil 😊 Les voitures thaïes n’ont que l’air froid (il n’y a même pas le bouton pour l’air chaud !) et les Thaïlandais utilisent la climatisation à forte température : il caille !! Dans le métro, dans les voitures, dans les magasins… partout (j’ose à peine imaginer les différences de températures entre l’extérieur et l’intérieur en été) !

Cela se rajoute à la liste de ce que nous retiendrons de notre passage en Thaïlande 😊, comme :

• la gentillesse des gens – ils sont extrêmement souriants (une fois la conversation engagée) et adorables !
• les tatouages des Thaïlandais (trouvez-en un qui n’est pas tatoué ! 😉) ;
• vous pourrez boire dans les temples : de l’eau est distribuée (et parfois même des repas 😉) même si leur contenance de bouteilles d’eau est surprenante (22 cl, 62 cl, 86 cl, 160 ml, 600 ml, 950ml) ;
• il y a des offrandes d’eau (avec une paille) et de nourriture pour Bouddha. La quantité est parfois impressionnante !
• il y a parfois un fil qui part de la main de Bouddha et qui tisse une toile d’araignée. C’est pour signifier que l’on est tous reliés lors des prières
  

  Thaïlande – Phrae

• il est difficile de trouver de la nourriture végétarienne ici mais étant donné la propreté des stands de streedfood, on peut facilement manger de la viande en toute sécurité alimentaire 😉
• après la Tanzanie où nous avons mangé riz et haricots, nous avons fait une cure de légumes et fruits ici : il y a partout des stands de fruits frais, ça fait plaisir 😊 Ils mangent les fruits avec du sel et les légumes avec du sucre… si ça vous tente 😉
• faites attention aux chiens errants, Ségo a failli se faire mordre… Ici, les habitants s’en occupent très bien : ils sont nourris tous les soirs et ils ont l’air de bien se porter 😊malgré leur agressivité !
• le secret beauté des Thaïlandais ? Le talc sur le visage 😀
• on a l’impression qu’ils sont tous en pyjamas ou déguisés, c’est surprenant 😛

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  Thaïlande – Phrae

  vous les verrez à 4-5 sur un scooter, sans limite d’âge (minimum ou maximum)

• ils sont extrêmement gentils : quand ils refusaient de nous prendre en stop, ils s’excusaient presque ! Du coup, on était gênés qu’ils soient gênés et eux étaient gênés qu’on soit gênés… on ne s’en sort plus !

De retour à Bangkok, on s’offre un repas indien (ça faisait 2 jours qu’on passait devant les restaurants et ça nous donnait envie) pour faire découvrir les délices indiens à Jamel. Quelle mauvaise idée ! Manger indien en dehors de l’Inde ! J’ai été malade toute la nuit !

Nous nous offrons aussi un massage thaï pour 200 baths par personne… après tout, c’est Noël ! Nous espérons que vous avez passé de bonnes fêtes 😀

Ici, il y a l’ambiance de Noël avec les sapins, les cadeaux, les déguisements de père Noël… même si les Thaïlandais n’ont pas le même calendrier que nous 😀 Ici, nous sommes en l’an 2561 !

Peu importe l’année, il est temps de nous envoler vers la Birmanie… il y a des vols avec Nokair (très confortable !) pour 50-60 euros par personne (pour une heure de vol à peine). Yeeeeah, l’aventure continue… ❤